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Défendre la ligne Azur dans tous les établissements scolaires

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Défendre la ligne Azur dans tous les établissements scolaires  Empty Défendre la ligne Azur dans tous les établissements scolaires

Message par SweetAngel Lun 27 Oct 2014 - 14:54

Retour sur une décision scandaleuse du Conseil d’état, suite à une campagne d’un lobby catholique,  et ses conséquences pour la lutte contre les LGBT-phobies.



Mercredi 15 octobre 2014, le Conseil d’état a annulé une circulaire du Ministère de l’Education nationale diffusée le 4 janvier 2013 dans laquelle Vincent Peillon incitait les recteurRICEs à assurer la promotion de la Ligne Azur. Outil essentiel dans la prévention du suicide chez les jeunes LGBT, la ligne Azur est un service d’écoute pour celles et ceux qui s’interrogent sur leur orientation sexuelle et/ou leur identité de genre, ainsi que pour des jeunes LGBT confrontéEs à des discriminations ou des rejets.
La décision fait suite à une requête de la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC) en date de juillet 2013. Cette association mène un combat incessant contre les politiques progressistes concernant la sexualité à l’école. Elle est proche de la Manif pour tous. En septembre dernier, le rapporteur du Conseil d’état avait rendu des conclusions qui reprenaient l’essentiel de l’argumentaire de la CNAFC. La décision finale ne reprend que quelques éléments – ceux-là seuls importent, et non le reste véhiculé par les homophobes.
Selon le Conseil d’état, le ministère aurait dû veiller à ce que le contenu du site respecte plusieurs principes : la neutralité du service public, la liberté de conscience et la nécessité d’adapter le contenu au public, notamment à son âge. Le site n’aurait pas respecté ces principes en parlant de drogues, de pédophilie et de PMA sans mentionner qu’il s’agit de pratiques illégales1. C’est bien cette seule absence de mention qui justifie la décision : le ministère aurait dû veiller à ce que ces interdits soient explicites.
Des réactions rassurées
Dans un communiqué de presse, le ministère de l’Éducation nationale « prend acte » de la décision du Conseil d’état sans en analyser les motifs. Ce silence les légitime donc et donne raison aux plaignantes quant à leurs attaques précises. On verra ci-dessous que le Conseil d’état se vautre lamentabement pour au moins une des accusations : l’interdit est bien nommé. Bien sûr, le communiqué insiste sur le fait que le Conseil d’état confirme la légitimité des actions contre les LGBT-phobies en milieu scolaire et évoque de nouvelles actions.
De son côté, Sida Info Service, qui chapeaute ce service téléphonique, fait remarquer sur Yagg que la décision concerne le ministère, et non le dispositif d’écoute lui-même. Hervé Baudoin indique que les parties du site qui prêtaient le flanc à des attaques ont été modifiées, les critiques seraient donc caduques. Il rappelle cependant que, concernant les drogues, la ligne Azur renvoie sur un service d’écoute adéquat, et que la politique éditoriale suit les principes de réduction des risques « qui est la politique de santé publique en vigueur depuis une trentaine d’années ». Il répond donc, contrairement au ministère, sur au moins un des trois points reprochés au site et défend ce principe essentiel de santé publique et de discours sur les drogues.
Sur les réseaux sociaux, la décision n’a pas ou peu suscité de colère ou d’indignation de la part d’associations LGBT ou de personnes défendant leurs droits. Au contraire, certainEs invitent à y voir une victoire, puisque le Conseil d’état confirme la légalité et la légitimité de l’action de la Ligne Azur.
Ces réactions me semblent manquer l’essentiel : la ligne Azur a choisi, bien avant la décision, de modifier le contenu du site qui faisait litige – sauf sur la question des drogues. Et les plaignantEs s’en sont déjà réjouiEs, qui ont vu dans ce retrait le signe du bien-fondé de leur démarche2.
Ou bien ces modifications étaient justifiées, ce qui signifie que la CNAFC avait raison de poser ce problème au Conseil d’état, et qu’il faudrait à la limite les remercier d’aider la Ligne Azur à mieux adapter son discours à son public, notamment son âge. Ou bien ces reproches ne sont pas fondés, ils ne sont que des prétextes, et dans ce cas, on doit s’inquiéter de cette nouvelle victoire juridique des homophobes et des sexistes, qui amène une association à s’auto-censurer. Cette décision fait jurisprudence : elle influencera donc des décisions à venir en matière de discours sur les droits des LGBT ou sur les drogues.
Il ne s’agit donc pas de s’arrêter à la confirmation de la légitimité de l’action contre les LGBT-phobies en milieu scolaire, mais bien d’analyser les reproches précis qui sont faits par le Conseil d’état au site de la Ligne azur, et d’en analyser la pertinence.
Défendre la ligne Azur dans tous les établissements scolaires  256px-thumbnail
Une saisine politicienne
Procédons d’abord à une généalogie des attaques contre le dispositif de prévention des suicides chez les jeunes LGBT. La CNAFC lance une campagne contre la ligne Azur au premier trimestre 2013. Elle saisit le Conseil d’état en juillet de la même année.
Pourtant, la ligne Azur était soutenue par des ministres de l’Éducation nationale de l’UMP, depuis 20103 sans que les homophobes des associations familiales catholiques ne s’en émeuvent outre mesure. On peut s’en convaincre en cherchant sur le site de la CNAFC les mots « Ligne Azur ». Il n’y a aucun appel à action contre la Ligne Azur avant 2013.
De plus, sur le site de la CNAFC, dans un article daté du 29 septembre 2010, on apprend qu’au cours d’un entretien entre le ministre de l’époque, Luc Chatel, et le président de la CNAFC, la question du dispositif a été abordée : le ministre a « exposé les arguments qui ont conduit à lancer la campagne « Ligne Azur » et à accorder un agrément à certaines associations. Il a, enfin, exprimé son souhait de travailler avec ceux qui veulent agir dans le domaine de la lutte contre les discriminations. » Ce sont les propres mots de l’association, qui n’a à l’époque lancé aucune campagne contre Luc Chatel.
Comment expliquer que le même site ne soit pas attaqué quand il est soutenu par un ministère UMP, et qu’il le soit quand il s’agit d’une majorité socialiste en train de lancer le débat sur l’ouverture du mariage aux couples de même sexe ? Il y a bien, derrière les beaux discours de la CNAFC autour de l’éducation des enfants, une véritable volonté politicienne de dénigrer un gouvernement quand il met en place la seule mesure progressiste qu’il peut aujourd’hui inscrire à son actif, et que la CNAFC a combattue : l’ouverture du mariage à tous les couples. La lutte contre la Ligne Azur est donc avant tout un prétexte politicien pour dénigrer un gouvernement et ses mesures en faveur des droits des couples homosexuels. Si la CNAFC avait été réellement sincère, elle aurait déjà lancé ses campagnes sous l’UMP4.
Nos droits en débat : une victoire des homophobes
Selon le Conseil d’état, le site de la Ligne Azur aurait « porté atteinte au principe de neutralité du service public », notamment en renvoyant « à une brochure intitulée « Tomber la culotte », laquelle incitait à la pratique de l’insémination artificielle par sperme frais, interdite par l’article L. 1244-3 du code de la santé publique et l’article 511-12 du code pénal ». Le problème serait renforcé par « l’absence de mention du caractère illégal de ces pratiques ».
Le document en question, « Tomber la culotte », est un guide sur la sexualité lesbienne réalisée par plusieurs associations, dont le Planning Familial, l’association LGBT de Lyon Cigales, l’association des médecins gays, etc. Voici ce qu’on lit effectivement à propos de la PMA dans la brochure  : « Il reste encore des domaines où les lesbiennes n’ont pas les mêmes droits que les autres. Rappelons par exemple qu’elles ne peuvent pas se marier, ni avoir recours à l’insémination artificielle ou à l’adoption en tant que couple. Pourtant, la situation évolue autour de nous : il est possible aujourd’hui pour un couple lesbien de se marier en Espagne, au Portugal […], d’avoir recours à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) en Belgique, d’adopter au Danemark, dans certains Etats américains. Alors, pourquoi ne serions nous pas les prochaines ? »
Ce que l’on constate, à la lecture, c’est bien que la brochure mentionne le caractère illégal, en France, de la PMA pour les couples de lesbiennes. Le Conseil d’état commet donc une erreur manifeste en indiquant le contraire. Le guide présente ce caractère illégal comme une inégalité entre couples, au même titre que le mariage (rappelons que la brochure date d’avant 2013).
De toute évidence, les juges n’ont pas lu la brochure et se sont contentéEs des analyses de la CNAFC. Ainsi donc, par la grâce d’une erreur flagrante, le constat d’une inégalité entre couples homo et hétéros, la mention que ces situations d’inégalité sont en partie levées dans d’autres pays et l’expression d »un espoir qu’il en soit de même en France reviendraient à inciter à des pratiques illégales.
Quelle sera la suite ? Une brochure consacrée à la lutte contre la xénophobie en France ne pourra-t-elle pas aborder la question du droit de vote pour les étrangErEs sans que des réactionnaires ne lui reprochent d’inciter à des votes frauduleux et que la plus haute juridiction administrative ne leur donne raison  ? Et ces manuels scolaires de troisième qui cite Hugo ou Badinter contre la peine de mort ? Ne serait-il pas temps de s’en occuper, aussi, et de leur demander de mettre à l’honneur Michel Sardou et George W. Bush ?
Déjà, le rapporteur du Conseil d’état5 avait indiqué que prendre position sur la PMA était une atteinte au principe de neutralité et de liberté de conscience. Et ne pas en parler ? Ne pas évoquer une inégalité de droit en France ? Ce n’est pas prendre position, contre les lesbiennes ?
Comment lutter contre les discriminations dont sont victimes les jeunes LGBT si on n’aborde pas la question des discriminations légales? Se rend-on compte des conséquences graves que cela a sur le principe même de la lutte contre les discriminations à l’école ? Avec ce tour de force, les homophobes, assistéEs du Conseil d’état, font de la simple égalité des droits un « débat » dans lequel l’école n’aurait pas à prendre position : c’est précisément ce que la Manif pour tous entend imposer dans la sphère publique. Et on voudrait que ce ne soit pas une victoire du camp de la haine ?
Pédophilie et hypocrisie catholique
Deuxième élément justifiant l’atteinte au principe de neutralité et l’inadaptation du contenu du site à son public, la Ligne Azur parlerait de la pédophilie sans mentionner son caractère illégal. Les deux pages que j’ai retrouvées sur le site sont un article du « dictionnaire » de la ligne ; et une réponse à une sollicitation d’une conseillère conjugale embarrassée par l’amalgame entre homosexualité et pédophilie. Toutes deux évoquent aujourd’hui, et de façon détaillée, les enjeux légaux de la pédophilie. Mais ces contenus ont été modifiés dès les premières critiques publiques des homophobes.
Si on en croit les sites de la haine, qui reproduisent des captures d’écran, le dictionnaire de la ligne Azur se serait contenté, à l’époque, de la définition suivante : « Attirance sexuelle pour les enfants, quelle que soit l’orientation sexuelle de la personne. ».
La lecture de ces deux pages montrent que la priorité pour la ligne Azur, en fonction des personnes qui la sollicitent sur cette question, est de distinguer pédophilie et homosexualité. Ce travail de distinction, tout éducateurRICE confrontéE à la question chez des jeunes a eu un moment ou un autre à le faire. Évoquer le caractère illégal de la pédophilie est important, mais il est essentiel d’abord de déconstruire l’équivalence faite avec l’homosexualité, renforcée par le jeu de sonorité de l’insulte « pédé ». Si on peut donc se féliciter que la ligne Azur précise son discours sur la pédophilie avec des références légales, on doit aussi faire remarquer que ce n’était pas essentiel au but recherché : briser l’amalgame avec l’homosexualité.
Et on doit par ailleurs se révolter face à l’hypocrisie de l’association des familles catholiques. Car qui entretient soigneusement cet amalgame entre homosexualité et pédophilie ? Les homophobes, à commencer par de nombreux dignitaires catholiques6. Et de ces propos tenus par les plus hauts représentants de leur religion, les membres de la CNAFC n’ont rien à dire. D’ailleurs, ils n’ont rien à dire sur la pédophilie : seule une page de leur site évoque ce mot, associé bien évidemment aux accusations portées contre un homme politique socialiste. Un soutien aux victimes d’actes pédophiles ? Rien. Un commentaire sur les scandales à répétition au sein de leur propre Église ? Rien.
Pour le dire autrement : la CNAFC, avalisée par le Conseil d’état, ne parle de pédophilie que pour invalider le travail d’une association aidant les jeunes LGBT. Mais elle ne fait rien contre la pédophilie, prévenir les violences, informer les enfants sur leurs droits, notamment au sein de la propre communauté à laquelle elle s’identifie, l’Église catholique.
Jeunes et discours sur les drogues
Dernier reproche du Conseil d’état : le site parlerait d’usage de drogues sans mentionner leur caractère illégal. Or, le court texte évoquant la question n’aborde pas l’usage des seules drogues illégales, mais bien celles de toutes les drogues, alcool et médicaments compris. Certes, on serait en droit d’exiger de la ligne Azur un déroulé précis du statut de chaque produit7.
Le Conseil d’état aurait cependant dû prendre en compte deux éléments. D’une part, l’article, très bref, renvoie à un site spécialisé qui aborde de façon développé le statut de chaque produit. La condition est donc remplie – à moins que la CNAFC essaie de nous faire croire que les enfants de familles catholiques ne savent pas cliquer sur un lien internet. D’autre part, en quoi une accumulation d’informations sur le statut légal de chaque produit, de l’alcool au poppers en passant par le cannabis ou un anxiolytique, servirait-elle, sur cette page précise, une des missions premières de la ligne Azur : prévenir le mal-être chez les jeunes LGBT et les pratiques à risques, notamment les pratiques suicidaires ? Par rapport à cet objectif, que vaut-il mieux mettre en avant : que le shit est interdit et l’alcool autorisé, ou que tous deux peuvent désinhiber et amener à des pratiques à risques, notamment chez des personnes fragiles ? Notons au passage que la ligne Azur n’a pas cédé aux pressions et a maintenu une version sans mention du statut juridique des produits.
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Des raisons de s’inquiéter et de se battre
Résumons : la décision du Conseil d’état est contestable quant au discours sur les drogues ; injuste quant au discours sur la pédophilie ; et carrément fausse quant à la question de la PMA pour les couples de lesbiennes. Sur ce dernier point, le camp de la haine gagne une jurisprudence grâce à la paresse des juges du Conseil d’État : la brochure « Tomber la culotte » mentionne ouvertement le statut illégal de la PMA pour les couples de lesbiennes, et il faut vraiment ne pas l’avoir lue pour prétendre le contraire. Suite à cette décision, mentionner une inégalité dans une brochure soutenue par le ministère de l’Education nationale, ce n’est plus lutter contre les discriminations, mais bien prendre part à un « débat », donc attenter au principe de neutralité du service public.
Je ne comprends toujours pas les réactions au mieux indifférentes, parfois presque enthousiastes chez les LGBT après cette décision. De telles réactions témoignent selon moi de la situation de fatalisme dans laquelle nous nous trouvons tous et toutes, militantEs progressistes pour l’émancipation et les droits. Se réjouir uniquement parce que la légitimité d’une action contre les LGBT-phobies en milieu scolaireest confirmée, cela en dit long sur notre horizon d’attente actuelle, après deux ans et demi de trahison socialiste et de matraquage haineux contre les minorités.
Je comprends d’autant moins cette réaction que la victoire juridique des homophobes se double d’une victoire médiatique : tapez Ligne Azur sur un moteur de recherche, pour voir. Dans les semaines qui ont précédé, le service a fait l’objet d’une publicité qui ne peut que le desservir (pédophilie, drogues, atteinte à la liberté de conscience, etc.). Et les soutiens (comme une campagne de All Out) n’ont pas été suffisants.
Cette victoire des homophobes peut sembler mineure par rapport à d’autres mouvements plus médiatisés – comme la Journée de retrait, début 2014. Elle n’en reste pas moins une défaite pour la lutte contre les LGBT-phobies et l’égalité des droits.
A ce titre, elle doit être combattue. Une idée comme une autre : que les représentantEs des personnels des collèges et lycées fassent voter au sein de leur conseil d’administration une motion condamnant l’action de la CNAFC, condamnant la décision du Conseil d’état et demandant que la promotion de la ligne Azur soit assurée dans tous les établissements scolaires.
1Voici [url=http://arianeinternet.conseil-etat.fr/arianeinternet/ViewRoot.asp?View=Html&DMode=Html&PushDirectUrl=1&Item=2&fond=DCE, AJCE, CRP, DTC, ajtc&page=1&querytype=advanced&NbEltPerPages=4&Pluriels=True&dec_id_t=N%B0+369965]le texte de l’analyse[/url] faite par le centre de recherche et de diffusion juridique du Conseil d’État : « L’information ainsi apportée doit être adaptée aux élèves auxquels elle est destinée, notamment à leur âge, et être délivrée dans le respect du principe de neutralité du service public de l’éducation nationale et de la liberté de conscience des élèves. Il incombe à l’administration, avant de lancer une campagne d’information, de s’assurer que les éléments diffusés par le dispositif auquel elle entend avoir recours, respectent ces principes. En l’espèce, la décision de mener dans les établissements d’enseignement secondaire une campagne d’information invitant les élèves à consulter un site internet comportant des informations sur l’usage de la drogue, sur la pédophilie et sur des modalités interdites d’insémination artificielle sans mentionner le caractère illégal de ces pratiques méconnaît la neutralité du service public de l ‘éducation nationale. ».

Le texte intégral de la décision reprend en les développant ces arguments.

2Texte sur le site de la CNAFC, daté du 25 février 2013 : « Suivant la recommandation du ministre, des parents sont, en effet, allés consulter le site en question et ont constaté qu’il faisait notamment la promotion d’une brochure retirée depuis, preuve que leur inquiétude était fondée. »

3Source : article de l’Express, 15 octobre 2014.

4Notons que toutes celles et ceux qui dénigrent une action venant des LGBT, ou de musulmanEs, en la qualifiant de « communautariste », n’ont pas utilisé cet adjectif pour décrire la démarche de la CNAFC. De même, celles et ceux qui utilisent la laïcité pour exclure les filles et femmes musulmanes des lieux publics, n’ont pas condamné la campagne de la CNAFC contre l’Éducation nationale comme un attentat contre la laïcité. Une association défendant un catholicisme réactionnaire n’est donc ni communautariste, ni anti-laïque. Des musulmanEs demandant que leur fille soit traitée comme les autres à l’école, au collège, au lycée, à la fac, si.

5Le même rapporteur avait repris les accusations des associations homophobes et sexistes qui jugeaient le contenu de la brochure trop explicite. Le Conseil d’état ne reprend pas ces arguments.

6En avril 2010, c’était par exemple le numéro 2 du Vatican,

7Le référent national pour les actions de réduction des risques, publié en annexe du Code de santé publique, précise bien que dans le cadre d’actions d’information, « le cadre juridique de l’usage de stupéfiants doit être rappelé ».

Publié par jeromemartin

Source : http://vendeursesdehaine.yagg.com/2014/10/22/defendre-la-ligne-azur-dans-tous-les-etablissements-scolaires/
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