Pas de mariage homo chez Sarkozy, Christine Boutin peut le rejoindre
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Pas de mariage homo chez Sarkozy, Christine Boutin peut le rejoindre
Parce qu'il s'était engagé contre le mariage des homosexuels et contre l'euthanasie, Christine Boutin rallie le président à la veille de l'annonce de sa candidature.
Christine Boutin lors de son précédent ralliement à Nicolas Sarkozy, pour la campagne présidentielle de 2007 (photo AFP).
«Nicolas Sarkozy rejoint les valeurs que je porte depuis plus de trente ans dans la vie politique française. J'ai décidé avec mon Parti chrétien-démocrate de faire alliance avec le président de la République, candidat sans doute cette semaine.» Ainsi Christine Boutin a-t-elle annoncé, hier sur TF1, son ralliement à la candidature de Nicolas Sarkozy, qui sera annoncée demain soir, elle aussi lors du JT de la première chaîne.
Raison avouée de ce ralliement, l'interview du président ce week-end au Figaro magazine, «où il conforte le mariage, en disant “non au mariage homosexuel”, où il conforte la vie, en disant “non à l'euthanasie”, où il fait la distinction entre éducation et instruction, où il lève le tabou de l'immigration (…)». «Je veux être avec lui pour faire gagner la France», a-t-elle encore déclaré. Elle précise qu'il s'agit d'une «alliance» de son Parti chrétien démocrate, c'est-à-dire sans doute des circonscriptions réservées lors des prochaine législatives.
Encore un accord contre le mariage homo?
Déjà candidate en 2002 (elle avait obtenu 1,19% des suffrages), Christine Boutin n'avait pas concouru en 2007. Elle avait expliqué par la suite sur Rue89 que, déjà, ce ralliement s'était fait car «Il m'avait promis qu'il n'y aurait pas d'euthanasie et pas de mariage homosexuel» en échange de sa non-candidature. Y a-t-il eu, de façon explicite ou non, un accord similaire cette année, alors que Nicolas Sarkozy fait face à la menace de Marine Le Pen qui pourrait purger sa réserve de voix?
Reste que la non-candidature de Christine Boutin pourrait bénéficier, justement, à Marine Le Pen. Alors que la première, comme la deuxième, peinait à obtenir les 500 signatures, elle en avait obtenu 300 et appelle désormais les maires qui lui ont accordé leur parrainage à «parrainer quelqu'un. Je ne dis pas qui, (…) ils feront leur choix ce n'est pas à moi de leur dire». Voilà qui pourrait soulager à la candidate du Front national…
Par Samir Tounsi (AFP).
Par Paul Parant mardi 14 février 2012
Source : http://www.tetu.com
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