A Saintes et La Rochelle, la journée contre l'homophobie dure... une semaine
Page 1 sur 1
A Saintes et La Rochelle, la journée contre l'homophobie dure... une semaine
Les deux villes de Charente-Maritime ont répondu présent à l'appel de l'association ADHEOS pour soutenir plusieurs manifestations organisées cette semaine.
Frédéric Hay entouré d'Alex le gérant du bar le Mixx à La Rochelle et de Nicolas de la Confédération étudiante de l'Université de La Rochelle (Photo M.B/TÊTU).
«Une journée, ce n'était pas suffisant. Alors on est passé à une semaine». Flanqué de son équipe, Frédéric Hay, secrétaire de la Fédération LGBT et nouveau président d'ADHEOS-centre LGBT de Charente-Maritime a décidé de frapper fort et de donner au 17 mai, journée mondiale de lutte contre l'homophobie, une ampleur inédite. «Cinés rencontres, cafés débats citoyens, prévention, stands... On a mis au point une programmation très variée et hors les murs, se réjouit le président. Et puis on a réussi à réunir autour de nous 22 partenaires. On sera ainsi présent dans les deux villes les plus importantes du département, Saintes et La Rochelle, les municipalités ayant répondu présent. Mais ce qui me tient à coeur, c'est qu'on a mobilisé l'ensemble du monde étudiant à travers l'engagement officiel de l'Université de La Rochelle, de la LMDE, de la MGEN, des syndicats étudiants et lycéens...» Et une attention toute particulière a en effet été apportée au public jeune cette année, avec des interventions non seulement sur le campus de La Rochelle mais aussi en boîte de nuit avec la présence d'un stand au Paradise à La Rochelle mercredi, et au Folies à Saintes, vendredi.
«Se faire mieux voir»
«L'action auprès des jeunes, c'est une priorité de ma présidence. On a constaté depuis le début de l'année une croissance des cas d'homophobie familiale. Rien qu'à Saintes, deux jeunes garçons ont ainsi été mis à la porte de chez eux après avoir fait leur coming-out. Devant la recrudescence de ce type de violences on a d'ailleurs édité une plaquette informative gratuite intitulée «comment se défendre en cas d'agression» qui sera distribuée à 10.000 exemplaires (téléchargeable également sur le site site www.adheos.org). Mais on est bien sûr sensible aussi à tout ce qui peut écorner l'image des LGBT en général, jeunes ou pas. Par exemple, la découverte d'un corps sur un lieu de drague en février dernier (lire notre article) avait provoqué des réactions assez hostiles aux gays en général. Ces journées autour du 17 mai, c'est une belle occasion de rectifier le tir. De se faire mieux voir. Dans tous les sens du terme».
Par Matthieu Bouthier lundi 14 mai 2012
Source : http://www.tetu.com
SweetAngel- Admin
- Messages : 20782
Date d'inscription : 03/08/2010
Age : 44
Localisation : Seine-et-Marne
Sujets similaires
» Au Cameroun, la «journée contre l’homosexualité» n’attire pas les foules
» Tout sur la Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie
» Cameroun: Une association veut une «journée contre l'homosexualité»
» Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie: demandez le programme!
» Italie: Des journalistes priés de ne pas parler de préservatif lors de la journée contre le sida
» Tout sur la Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie
» Cameroun: Une association veut une «journée contre l'homosexualité»
» Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie: demandez le programme!
» Italie: Des journalistes priés de ne pas parler de préservatif lors de la journée contre le sida
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum