Anton Hysén: «Pourquoi un coming out doit-il être un acte courageux?»
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Anton Hysén: «Pourquoi un coming out doit-il être un acte courageux?»
REVUE DE PRESSE. Le footballeur suédois de 20 ans se confie ce mois-ci au magazine «Attitude». Il revient notamment sur son coming out et la meilleure façon selon lui de faire passer son message.
Il est beau, il est sportif et désormais il est célèbre. Depuis qu'il a fait son coming out en mars dernier, Anton Hysén est l'un des buzz médiatiques les plus partagés au monde. Le footballeur suédois de 20 ans fait ce mois-ci la couverture d'Attitude Active, le supplément forme du magazine gay Attitude. L'occasion pour le bel Anton de donner à la publication LGBT britannique une longue interview.
«Je ne pense vraiment pas que (le fait d'être out) soit quelque chose de si important que ça, explique-t-il. Je veux dire, bien sûr que c'est courageux, mais pourquoi cela doit-il justement être courageux?» Le fils de l'ancien joueur de Liverpool aujourd'hui manager Glenn Hysén poursuit: «Peut-être suis-je stupide, mais pour moi c'est tout à fait normal parce que je suis à l'aise avec ma famille et avec moi-même. Mais je comprends bien que cela puisse être important pour d'autres, et je vois bien que c'est un tabou dans le football. C'est triste. Où sont tous les autres (gays)?»
«La Pride, ce n'est pas fait pour moi»
S'il a accepté d'embrasser son nouveau statut d'icône en devenir et de porte-parole de la communauté, Anton Hysén n'a en revanche toujours pas changé d'avis sur les gay prides et a décliné toutes les invitations à y participer. Celui qui il n'y a pas si longtemps encore se fendait de déclarations plutôt tranchées sur la question («Je ne suis pas branché pas tous ces trucs stéréotypés de la gay pride.») développe cette fois son propos. «Pour moi, être célèbre, aller aux fêtes et faire le dj, ce n'est pas le bon message, dit le jeune sportif. Je suis un footballeur, c'est tout.» Avant d'ajouter: «c'est bien que la Pride existe, mais ce n'est pas fait pour moi. Être là avec son drapeau, faire la fête... Tout cette symbolique gay, gay, gay, gay, gay... Nous sommes gays, d'accord. Je le comprends et je comprends la nécessité d'un signe qui montre que les gays existent. Je suis déjà allé à la Pride et c'était sympa mais c'est trop hystérique pour moi. Je préfère faire d'autre choses, comme parler dans ce magazine, pour toucher les gens.»
Regardez les coulisses de l'interview en vidéo (en anglais):
À noter qu'Attitude propose sur sa couverture principale un autre sportif récemment sorti du placard, le joueur de cricket Steven Davies (ci-dessous, lire notre article sur son coming out).
Par Myrtille Rambion mardi 10 mai 2011
Source : http://www.tetu.com
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