Polémique: Cynthia Nixon est «une bi qui a choisi d'être lesbienne»

La rousse de «Sex and the City» avait scandalisé de nombreux internautes il y a quelques jours en déclarant qu’elle avait «choisi» d’être lesbienne. Hier, elle a précisé ses pensées.

Dix jours plus tard, Cynthia Nixon revient encore sur ses déclarations au New York Times Magazine (lire notre article). Le 19 janvier, l’actrice de 45 ans, en couple avec Christine Marinoni, avait créé la polémique en affirmant qu'être lesbienne n’était, pour elle, rien d’autre qu’un «choix». «Pour moi, c’est un choix! Je comprends que pour beaucoup de gens ce n’en soit pas un, mais pour moi c’est un choix, et personne ne peut définir ma propre homosexualité à ma place», déclarait-elle alors.

Tollé général, déchaînement d’internautes outrées, l’Américaine avait immédiatement été accusée de faire le jeu des «anti-homos religieux de droite (qui) vont maintenant citer cette femme à chaque fois qu’ils voudront nous refuser nos droits civils». Et surtout, de mélanger homosexualité et bisexualité.

«Je n’aime pas le mot bisexuel»
En pleine promo pour son rôle dans la pièce Witt – pour laquelle elle s’est d’ailleurs entièrement rasée la tête – les journalistes n’hésitent pas depuis à la relancer sur le sujet. Hier, à la rédaction de The Advocate, elle a précisé ses pensées: «Même si je n’utilise pas souvent ce mot, le terme précis pour définir mon orientation est bisexuelle. Je crois que la bisexualité n’est pas un choix mais un fait. Ce que j'ai ‘‘choisi’’, c’est le fait d’être dans une relation homo. (...) Je pense que la plupart des membres de notre communauté – tout comme la majorité des hétérosexuels – ne peuvent pas et ne choisissent pas le genre des personnes avec qui ils cherchent à avoir des relations intimes parce que, contrairement à moi, ils ne sont attirés que par un seul sexe».

Le 24 janvier, interviewée par le Daily Beast, elle avait également tenu à préciser qu’elle n’aimait pas le «mot ‘‘bisexuel’’ parce que personne n’aime les bisexuels. Tout le monde aime cracher sur les bisexuels». Au journaliste qui lui fait remarquer qu’ils représentent le «B» de «LGBT», elle répond: «Je sais, mais nous ne sommes pas respectés».

Photo: DR.

Par Mélanie Vives mardi 31 janvier 2012