En Suède, un label LGBT distingue les entreprises friendly
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En Suède, un label LGBT distingue les entreprises friendly
Depuis 2008, une asso suédoise délivre un certificat aux administrations qui travaillent pour améliorer l'accueil des LGBT, clients comme employés. A Stockholm, deux crèches se sont notamment distinguées... et ont été menacées.
Un label LGBT pour les administrations «gay-friendly»? En Suède, le concept existe depuis 2008. Une cinquantaine de services administratifs, la plupart travaillant dans le social, ont déjà été certifiés. Le label est décerné par l'Association suédoise pour les droits des homo, bi et transexuels (RFSL). L'objectif: récompenser les efforts d'une administration ou d'une entreprise qui travaille activement pour améliorer l'accueil des personnes de toutes orientations sexuelles. Les client-e-s, mais aussi les employé-e-s.
Avant de délivrer le certificat, RFSL propose une période de formation au personnel de l'organisme concerné. Elle s'étale sur six à huit mois, avec une série de rendez-vous. Au programme: un récapitulatif de l'histoire du mouvement LGBT en Suède, une réflexion sur les comportements, des jeux de rôle, et une remise à plat des pratiques au sein de l'organisation.
Deux crèches de Stockholm certifiées
Si le label n'a pas fait beaucoup parler de lui jusqu'à présent, les choses ont changé depuis le printemps dernier, quand à grand renfort de publicité, RFSL a annoncé que deux crèches de Stockholm étaient désormais certifiées.
Insultes, menaces... La directrice des deux établissements, Lotta Rajalin, affirme ne pas avoir été étonnée par les réactions. C'est la preuve, dit-elle, qu'il reste encore beaucoup de choses à faire dans ce domaine. «Ceux qui ont réagi le plus violemment sont ceux qui sont convaincus qu'on veut faire de tous les enfants des homosexuels, alors qu'il ne s'agit évidemment pas de cela du tout.»
«Peu importe si ça dérange»
Au sein des crèches Egalia et Nikolaigården, le principe est simple: peu importe leur sexe ou leur orientation sexuelle, les parents doivent être accueillis de la même façon. Dans les documents administratifs, par exemple, les références au couple père/mère ont été supprimées. Ici, personne ne s'étonne qu'un enfant ait deux mamans ou deux papas. Les encadrants choisissent avec soin les livres dont ils font la lecture aux tout-petits: on y parle d'enfants adoptés, d'enfants nés par insémination, de parents célibataires, de parents homosexuels...
La directrice explique: «Nous enseignons à des enfants qui auront 20 ans en 2030. Nous ne pouvons plus continuer à faire les choses comme nous les faisions il y a 50 ans. Peu importe si ça dérange. Ces enfants vont vivre dans un monde différent. Il faut qu'il y soient préparés.» Le discours séduit: les parents sont prêts à faire la queue pendant des mois pour obtenir un place à Egalia ou Nikolaigården.
Illustration: Fotolia
Par Anne-Françoise Hivert mercredi 04 avril 2012
Source : http://www.tetu.com
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