Au Bonheur Des Dames
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-55%
Le deal à ne pas rater :
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer HD9200/90 Série 3000
49.99 € 109.99 €
Voir le deal
anipassion.com

Ouganda: Qui est Nicholas Opiyo, l’avocat qui a fait tomber la loi anti-homosexualité?

Aller en bas

Ouganda: Qui est Nicholas Opiyo, l’avocat qui a fait tomber la loi anti-homosexualité?  Empty Ouganda: Qui est Nicholas Opiyo, l’avocat qui a fait tomber la loi anti-homosexualité?

Message par SweetAngel Mer 13 Aoû 2014 - 19:30

Plusieurs portraits sont publiés par la presse américaine, réalisés à l'occasion du voyage de Nicholas Opiyo à Washington pour le sommet États-Unis/Afrique.

Ouganda: Qui est Nicholas Opiyo, l’avocat qui a fait tomber la loi anti-homosexualité?  5e4104f0918599fa0efc328640ab95b5

Enfant, Nicholas Opiyo (de face sur la photo) voulait devenir journaliste, pour mettre en lumière les injustices dont il était témoin. Il est finalement devenu avocat, pour combattre plus directement ces injustices.

Lorsqu’il a rejoint l’équipe de juristes qui combattait la loi anti-homosexualité, il était secrétaire général de l’Ordre des avocats ougandais. Un poste qu’il a perdu suite à son engagement auprès de la communauté LGBT. Dans le groupe, dont les autres membres sont Caleb Alaka, Ladislaus Rwakafuuzi, Francis Onyango et Fridah Mutesi, c’est lui qui est chargé de travailler sur l’un des points les moins complexes de la loi, mais qui s’est révélé clé, raconte BuzzFeed: avant même qu’il soit nécessaire de faire la preuve que la loi violait les droits humains, Nicholas Opiyo a démontré qu’en l’absence de quorum lors du vote de la loi, celle-ci devait être invalidée (lire Ouganda: La loi anti-homosexualité jugée inconstitutionnelle). Le combat n’est pas terminé, mais la victoire obtenue le 1er août est indéniable.

«Rien n’a vraiment changé, explique néanmoins Nicholas Opiyo au magazine Time. Le profond sentiment d’homophobie demeure en Ouganda. En fait, le jugement l’a empiré, parce que le débat a été rouvert de façon encore plus amère et violente qu’avant. Pour voir le bon côté des choses, le jugement aura des conséquences positives.

«Tout d’abord, les individus et les organisations qui étaient visé.e.s par des arrestations, des mesures d’intimidation ou des enquêtes verront toutes ces affaires abandonnées, parce que le texte sur lesquelles elles étaient fondées a été jugé illégal. Les associations qui ont été fermés en vertu de la loi vont pouvoir reprendre leurs activités sans craindre une loi restreignant leur travail.

«Même si le Parlement se ressaisit du texte… l’attention des parlementaires a été attirée sur certains points que nous avons soulevés dans notre requête, et cela mènera peut-être à un texte dilué, voire, je l’espère, progressif.»

L’injustice, le danger, Nicholas Opiyo connaît. Il a grandi dans la banlieue de Gulu, au nord de l’Ouganda, au cœur du conflit entre le gouvernement de Yoweri Museveni et l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) menée par Joseph Kony. La LRA était notamment connue pour ses enfants soldats, et pour lui échapper, Nicholas Opiyo, comme d’autres, quittait sa maison le soir pour aller dormir dans une église ou sur les marches des boutiques, en centre-ville, que les forces gouvernementales protégeaient des rebelles. Un jour, les soldats ont arrêté le père de Nicholas Opiyo, comme tous les hommes de plus de 18 ans, et les ont enfermés dans un stade. Le père du garçon a été libéré après trois jours de détention, au cours de laquelle il avait été frappé et présenté aux rebelles prisonniers dans l’espoir qu’ils l’identifieraient comme l’un des leurs. C’est de cette expérience qu’est venu le désir d’agir, en particulier pour les plus faibles, celles et ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre.

Harcelé et insulté sur les réseaux sociaux et jusqu’au sein de l’Ordre des avocats en raison de son rôle auprès des militant.e.s LGBT, Nicholas Opiyo ne veut pas céder à la pression. Et relativise. «Ce n’est pas comparable à la douleur que les membres de la communauté LGBT ont ressentie, indique-t-il à BuzzFeed. Je suis une personne publique. Je peux résister.»

Au Time, il précise: «Je suis avocat des droits humains. C’est une question de droits humains. On parle du droit de s’associer, du droit de choisir son ou sa partenaire, du droit d’aimer qui l’on souhaite. Ce sont des droits humains. Appeler cela droits LGBTI est trompeur.»

Photo via Twitter

Publié par Judith Silberfeld

Source : http://yagg.com/2014/08/12/ouganda-qui-est-nicholas-opiyo-lavocat-qui-a-fait-tomber-la-loi-anti-homosexualite/
SweetAngel
SweetAngel
Admin
Admin

Messages : 20782
Date d'inscription : 03/08/2010
Age : 44
Localisation : Seine-et-Marne

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum