Contre l'homophobie, découvrez le slam du coming out
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Contre l'homophobie, découvrez le slam du coming out
La Journée contre l'homophobie et la transphobie, c'est aujourd'hui. A cette occasion, TÊTU vous présente «J'ai choisi ma danse», accompagné d'un morceau inédit du slameur Lester Bilal.
A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, qui a lieu aujourd'hui, le rappeur Lester Bilal et le réalisateur et photographe Fabien Lemaire s'associent pour la bonne cause. Hymne courageux et sincère sur la difficile étape du coming out, le projet musical J'ai choisi ma danse ambitionne de faire bouger les consciences au service des victimes de l'homophobie.
Le slam pour toucher le plus grand nombre
Si Lester Bilal s'est déjà fait entendre artistiquement dans le passé en prenant la défense des femmes battues et en dénonçant les enfants soldats, il estime que la lutte contre l'homophobie est en continuité avec son engagement: «Je lutte contre les inégalités et contre la haine, explique-t-il à TÊTU. On ne peut pas accepter que des parents jettent leurs enfants dans la rue parce qu’ils sont homos.» Et pourtant, l’univers hip hop n’est pas des plus ouverts à la discussion: «Il y a encore beaucoup d’homophobie dans le milieu, mais je voulais donner mon point de vue sur le combat.»
Le choix du slam comme outil de communication est audacieux et apparaît pour Fabien Lemaire comme le meilleur moyen de s’exprimer sur le sujet: «On voulait toucher le plus grand nombre, notamment les jeunes, par un type de musique et de parler.»
Dans les pas d'un jeune homme
Pour le réalisateur, qui est aussi l’auteur du scénario du clip et apparaît dans le rôle du père jeune, assumer son homosexualité est un élément primordial de la lutte contre l’homophobie et apparaît comme une évidence au moment de déterminer la thématique du projet: «Le coming out n’est pas facile, il faut avoir de la force pour faire face à la violence inouïe, physique et morale, qui en découle.» Il parie sur une mise en scène puissante, retraçant les pas d’un enfant devenu jeune homme qui tombe amoureux et décide de faire son coming out à ses parents.
L'astuce de mise en scène? Ce n’est que progressivement que le spectateur est jeté dans l’histoire d’amour entre les deux hommes: «Je ne voulais pas commencer directement par le lieu commun gay, ça aurait écarté beaucoup d’hétéros alors que les paroles ont été écrites pour eux. C’est une façon de garder leur attention» et au moment où la thématique émerge, le spectateur est déjà bien entré dans l'histoire. L’intérêt même du projet, c’est qu’il dépasse les frontières du milieu gay pour atteindre le grand public en renouvelant le discours habituel sur l'homosexualité: le débat ne porte plus sur l'orientation sexuelle, mais sur la violence et la souffrance, l’incompréhension et du rejet, et une nécessaire réconciliation.
Regardez en avant-première le clip J'ai choisi ma danse:
Par Christophe Joarlette mardi 17 mai 2011
Source : http://www.tetu.com
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