Maisons de vacances lesbiennes: le bonheur est dans le pré
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Maisons de vacances lesbiennes: le bonheur est dans le pré
Envie de nature mais aussi de rencontres entre filles? TÊTUE a répertorié pour vous ces maisons d'hôtes et ces gîtes qui accueillent les lesbiennes aux quatre coins de la France.
La grande maison lumineuse du Prat, dans le Gers.
On dit les lesbiennes amatrices de verdure et proches de la nature… Cliché ou pas, certaines d'entre nous ne se sont pas fait prier pour ouvrir des chambres d'hôtes, petits coins de verdure spécialement dédiés à l'accueil de la gente féminine. Il existe en effet une ribambelle de gîtes ou de chambres d'hôtes tenus par des couples de femmes.
Ces maisons de vacances lesbiennes sont souvent nées d'un projet de vie. Ainsi Marion et Eliane, venues de la région parisienne, se sont installées dans la Somme pour créer l'Impatiente. Dagmar, une vacancière allemande, est elle tombée amoureuse du Gers et a lancé avec Michelle le gîte de Saouis. Ces femmes ont voulu partager leur mode de vie plutôt écolo, leur cuisine bio, avec produits du jardin (miam!), et créer un espace de convivialité typiquement lesbien.
Vous n'avez pas encore planifié vos vacances ou votre prochaine escapade à la campagne? TÊTUE a répertorié pour vous une dizaine de gîtes qui accueillent en priorité les lesbiennes.
Cap sur le Sud-Ouest. Campagne vallonnée, villages de charme et bonne chère ont séduit les lesbiennes.
Prat: Joëlle installée dans le Gers depuis plus de 20 ans, accueille jusqu'à 25 femmes en été dans sa grande maison lumineuse ou en camping. Ici, la formule demi-pension favorise les rencontres. Entre amies, en couple ou en solo, chacune trouve son bonheur. Plusieurs couples s'y sont formés…
Saouis: Dans le même esprit, à quelques kilomètres de là, Dagmar et Michelle vous attendent dans leur maison et les bungalows de leur jardin fleuri. Il fait bon lézarder autour de leur grande piscine et savourer leur cuisine bio. Elles organisent un rallye découverte de la région en juillet et un concert du groupe lesbien Belladonna9ch le 6 août.
Mondes: Chez Dorothée et Monika, on trouve beaucoup de femmes de toute l'Europe. Pas de demi-pension, mais possibilité de faire la cuisine. (Réservé aux femmes en juillet et août seulement).
Le Pouy: Dans la forêt landaise, à une heure de l'océan, Mégane propose des vacances alternatives et créatrices. Préparation des repas en commun et partage d'activités: ateliers arts plastiques, chant, relaxation ou yoga, animés par les vacancières.
Plus au Sud, sous le soleil exactement...
Villa Bonheur: Le charme de la Provence, près des gorges du Verdon. Ici pas de demi-pension, mais trois chambres avec cuisine commune et un studio tout équipé autour d'une jolie piscine. Doris et Anita -venues d'Allemagne- vous accueillent avec un apéro de bienvenue. Une adresse plutôt zen où l'on a envie de venir avec sa chérie.
La Valette: Dans le Gard, Christiane et Martine ont aménagé des studios équipés dans leur mas cévenol et accueillent jusqu'à 40 personnes. Chacune peut se reposer sur sa terrasse où aller discuter sous le tilleul ou près de la piscine. Elles organisent concours de pétanque, randonnées et repas gastronomiques... (80% de femmes, mais la maison accueille aussi des gays).
Dans le Nord:
L'Impatiente: Dans la Somme, près d'Amiens et à 115 kms de Paris, Marion et Eliane font le bonheur des citadines qui veulent se mettre au vert. Trois chambres -dont un petit dortoir pour les groupes, une belle bibliothèque et une DVDthèque lesbienne.
impatiente@orange.fr Tel: 03 22 37 29 09
Plus au centre:
Le blé en herbes: Chez Maria en pleine nature, dasn la Creuse, une semaine de partage entre femmes du 7 au 14 août pour découvrir l'agriculture bio et l'écologie.
Plus intimiste: en amoureuses ou pour celles qui aiment la solitude...
La Hulottière: En Bretagne, Aline et Jeannine ont rénové une ancienne ferme en pierre de taille non loin d'une rivière. Trois logements équipés à 20 mn de la mer.
Les Allandrines: Un gîte pour 2 à 4 personnes en Corrèze. Marie et son amie vivent à 100m et vous indiqueront les ballades à faire.
Photo: DR.
Par Isabelle Romero lundi 13 juin 2011
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