SEXO LESBO: Mon premier cunni
SEXO LESBO: Mon premier cunni
Intrigant, attirant ou rebutant, le cunnilingus est fréquemment pensé comme une pratique quasi-incontournable de la sexualité lesbienne. Pour savoir ce qu’il en est dans la réalité, des lectrices se souviennent de leurs premiers jeux de langues…
Les avis sont unanimes: quand approche le temps de se jeter à l'eau, on n'est pas toujours très à l'aise. Même si elle ne garde finalement que de très vagues souvenirs de sa première fois, Evelyne estime que, le cunnilingus, ce n'est pas forcément ce à quoi on pense en premier. Elle se souvient d'ailleurs que l'idée d'en faire un ne l'«emballait pas plus que ça». Pareil pour Camille, qui avait «peur d'être un peu dégoutée». Le sexe oral implique une proximité qui intimide. «Comme tout le monde, suppose Anne, on appréhende l'odeur de l'autre et si elle est épilée comme on aimerait».
«J'écoutais ses désirs»
Des craintes qui dissimulent à peine un autre manque d'assurance: «J'ai eu encore plus peur la première fois où j'en ai reçu un, confie Anne. De la décevoir, que mon sexe, son goût, son odeur ne lui plaise pas. J'avais aussi peur de ne pas la satisfaire».
A chacune, alors, sa méthode pour exorciser les doutes. Si Laura, informée par les livres et la radio, n'a pas hésité, Anne s'est inspirée de ce qu'elle aimait elle-même tout en restant attentive aux réactions de sa partenaire. «J'écoutais évidemment ses désirs, ses gémissements mais j'ai été surprise par mon ivresse immédiate.»
«J'ai simulé»
Elles s'en sont finalement surtout remises à leur instinct et s'accordent à dire que tout s'est passé «très naturellement». Comme Camille qui a «tout de suite su comment faire», Laura s'est dite «surprise, excitée et heureuse en découvrant la facilité de l'acte et le plaisir que ça pouvait procurer». Léa se remémore d'ailleurs avec joie ce «merveilleux souvenir» où «tout était très doux mais à la fois assez puissant pour me marquer à vie».
Un bémol quand même chez Aurélie: «J'ai trouvé ça encore plus fort qu'un baiser ou le sexe. J'avais pris du plaisir mais je n'ai pas joui. Alors j'ai simulé pour qu'on ne parte pas sur une trop mauvaise impression, pour qu'on veuille recommencer. Je n'avais pas envie de casser le truc. C'est un peu quelque chose qui avait été mis sur un piédestal.»
«La pratique la plus émouvante»
Souvent vécu comme un moment de partage extrêmement fort, la pratique du cunnilingus n'en est pas pour autant banalisée. C'est même, selon Anne, «celle qui est la plus émouvante, la plus sensuelle et la plus intime à vivre avec sa partenaire».
C'est justement ce qui fait dire à Aurélie que «c'est un truc trop personnel et important pour être fait avec n'importe qui». C'est aussi probablement pour cette raison que, comme Camille ou Evelyne, elle ne s'y est pas essayée tout de suite. Attendant le bon moment, une relation vraiment sérieuse ou simplement la confiance. Et Evelyne de conclure: «Ce n'est pas quelque chose de systématique, comme un rituel. Réellement prendre du plaisir à faire et recevoir un cunnilingus, ça se construit aussi progressivement, avec le temps.»
Photos: Fotolia.
Par Claire Gaillard dimanche 18 novembre 2012
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