SEXO LESBO: J’ai eu du mal à avoir mon premier orgasme
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SEXO LESBO: J’ai eu du mal à avoir mon premier orgasme
L’orgasme, ce n’est pas forcément à chaque fois ni du premier coup. Pas la bonne personne, peur de lâcher prise ou encore mauvaise connaissance de son corps... Pour TÊTUE, 4 femmes témoignent de leurs difficultés et de la façon dont elles les ont surmontées.
«Pendant des années je n'ai pas réussi à avoir d'orgasmes. Je me disais que c'était la faute de mes copines, qu'elles ne savaient pas y faire et puis je me suis rendue compte que ça venait de moi, en fait», raconte Aurélie, 28 ans, en riant.
En effet, pour pouvoir atteindre la jouissance, mieux vaut être détendue et surtout apprendre à s'abandonner. «Je pense que je me préoccupais trop de l'autre, poursuit Aurélie, je me demandais toujours en toile de fond si ce que je faisais était bien ou pas et ça m'empêchait de me détendre totalement. J'ai eu un déclic la première fois que j'ai eu un plan d'un soir. C'était clair dès le début, il n'y avait aucune pression, rien à prouver... et bingo! Résultat: ça m'a débloquée, je me suis dit que j'allais davantage faire attention à mes sensations».
Savoir lâcher prise
Au contraire, Catherine, 36 ans, a dû attendre d'avoir une grande intimité avec sa partenaire pour y parvenir. «J'ai eu mon premier orgasme à 34 ans avec mon amie actuelle! Je pense que c'était 50% grâce à ses "talents" au lit et 50% parce c'est la première fois que je me sentais autant en confiance, en osmose avec une femme. Ah oui et puis, c'est aussi la période où je me suis réellement assumée comme lesbienne, ce n'est peut-être pas un hasard...»
En résumé, pas de recette magique. D'où la difficulté pour Julie, 25 ans, d'être pleinement satisfaite de ses premières relations sexuelles. «Lorsque je sortais avec des mecs au lycée, j'avais peu de sensations niveau sexe. Et puis je suis tombée amoureuse d'une fille. Avec elle, mon plaisir était bien plus intense que tout ce que j'avais pu ressentir jusque là mais… alors que son corps à elle était secoué de spasmes, je restais toujours sur ma faim.»
Obligée de simuler?
Pas facile d'en parler. Parfois, la peur de décevoir l'autre pousse à la simulation. «Mes premières amantes s'y prenaient vraiment mal, je devais simuler du plaisir pour ne pas les vexer, développe Shura. Je pense qu'il faut du respect et un minimum d'amour, ou au moins d'amitié, pour être à l'écoute de sa partenaire. Mes précédentes amantes ne se souciaient que d'elles mêmes, malheureusement.» Idem pour Catherine: «C'était devenu une habitude, je me persuadais presque moi-même que c'était le cas! En même temps, je prenais quand même beaucoup de plaisir, l'orgasme est un plus mais ne résume pas tout.»
À l'inverse, Julie s'est toujours refusée à faire semblant: «De toute façon, ma copine s'en serait rendue compte. J'ai préféré lui en parler et heureusement d'ailleurs... Ça nous a permis de tester de nouvelles choses, de ne pas rester dans le schéma hétéronormé qui était encore le mien, même avec une femme: caresses, masturbation, pénétration. Quand on apprend à se connaître et à exprimer ses désirs à l'autre, ça arrive tout seul finalement!»
Photo: Fotolia.
Par Lou Verpillon dimanche 24 février 2013
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